Fatma Zohra Zamoum
Après des études aux Beaux-Arts d’Alger entre 1985 et 1988, Fatma Zohra Zamoum vient compléter ses études à Paris en Histoire de l’art et en cinéma. Les années d’université ont été merveilleuses pour la formation qu’elle y a acquise mais aussi pour l’ouverture d’esprit qu’elle y a gagné. C’est un Paris formidable qu’elle découvre.
Toutefois les années noires de l’Algérie, les années 90, ont compliqué son séjour en France et donné de la gravité à une vie qui se voulait bohème et insouciante. Comment faire de l’art quand les vôtres sont frappés d’une tragédie ? Elle découvre dans le même temps les préjugés tenaces des Français sur les Algériens et prend conscience des dimensions refoulées de l’histoire et du quotidien en France concernant la guerre d’Algérie.
Après avoir fait le deuil d’un retour en Algérie en raison de la complexité politique locale, elle obtient après une bataille administrative de 15 ans la nationalité française.
En 1999, elle publie un premier roman, A tous ceux qui partent (l’Harmattan), dans lequel elle rend compte de la désillusion à l’aube du XXIe siècle des jeunes Algériens confrontés aux conflits politico-religieux. 
Puis elle écrit un scénario de long-métrage sur le même thème et se heurte aux difficultés de la réalisation et de la production. Toutefois, elle réalise des courts métrages et des petits documentaires.
L’écriture de Comment j’ai fumé tous mes livres marque la transformation de sa perception des choses grâce à l’ironie et à l’humour. Le livre est publié en 2006 à La Chambre d’échos et immédiatement réédité.
Enseignante à l’Université de Paris 7 en histoire de l’art et en cinéma, elle reste ancrée dans la réalisation cinématographique.


Livres publiés à La Chambre d’échos :
• Comment j’ai fumé tous mes livres