[Le Canard enchaîné]
«Cinq ans d’ascèse mais au bout du tunnel la métamorphose est achevée et l’invisible devenu visible. D’une écriture ?ne, tout en volutes, Fatma Zohra Zamoum raconte comment on se fabrique un cocon et comment on en sort, comment on se fait larve pour devenir papillon. Certains, pour guérir, mettent des sourates manuscrites du Coran dans de l’eau et boivent l’infusion. Fatma Zohra Zamoum préfère inhaler du tabac. (…) Fatma Zohra Zamoum, retenez son nom.»

[Bernard Viallet, Babelio.com, 14 avril 2012]
« L’héroïne a pris la décision de vendre son immense bibliothèque morceau par morceau, livre par livre ou série par série pour s’acheter du tabac dans lequel elle pense trouver l’inspiration pour écrire son tour un livre. […] il lui faudra toute la durée du livre (123 pages) pour se rendre compte qu’elle n’arrive pas à pondre ce fichu bouquin et qu’après tout, elle n’en a plus envie, même plus vraiment besoin.
[…] L’intrigue est un peu mince. En fait, ce livre n’est pas vraiment un roman mais plutôt une sorte de longue méditation sur les livres, la littérature, l’identité et le paradoxe de l’écrivain, ce démiurge qui à l’aide de mots bien choisis arrive à recréer un monde et surtout à susciter des émotions chez son lecteur. S’il n’échappe pas à un certain nombrilisme, supportable car léger, ce livre a le mérite de faire réfléchir… »