[Jérôme Lebrun, Artpress]
«C’est un récit rétrospectif qui, par sa vivacité, donne l’impression d’une suite d’événements fondus en un temps bref – l’enfance, en une centaine de pages. D’où l’effet de fuite vers un point qui, tour à tour, échappe ou se précise. Récit prononcé par une voix difficile à situer, celle de quelqu’un qui rejoint son enfance […] L’enfant, encouragé à l’école par l’institutrice, à la maison suit le chien ou regarde du côté des cochons. […] L’intuition des mots l’oriente cependant, lui sert à comprendre ce monde clos et à entrevoir la réalité qui est toujours adulte. Il s’y engage pour ne pas connaître le sort du chien. […] projetant les perspectives devant lui, vers un point énigmatique.»