[A.-M.R. et M.-T.D., L’hebdo des notes bibliographiques]
 « L’auteur, tel ce promeneur solitaire, a le charme de l’observateur calme et discret, qui perçoit les moindres détails de la végétation, des pierres, attentif surtout aux couples qu’il invente, ce qu’il perçoit de leur relation ; regards ou brèves paroles échangés, hésitations, rencontres éphémères, celles qui auraient pu se faire mais ne se font pas. Sous la légèreté d’une vision impressionniste transparaît de l’humour, une certaine cruauté aussi. La poésie de l’écriture est à l’image d’une douce journée où se frôlent sur la colline de Vézelay des êtres et des destins. La vie, avec ce qu’elle a de sublime, de fragile, de hasards heureux ou tragiques. »
 


[Gilles Banderier, La Cause littéraire, 12.11.2019]
 « […] Le récit de Xavier Gardette met en scène cette danse des corpuscules, ce mouvement brownien de l’humanité. Jour tranquille à Vézelay est trop long pour être une nouvelle, mais trop bref pour être qualifié de roman, même s’il en possède l’ampleur panoramique et la qualité de vision. On le définirait bien en parlant de novela, forme illustrée par Harrison, même si le récit de Xavier Gardette s’inscrit surtout avec talent dans la tradition française de l’analyse psychologique et de la belle écriture. »
 
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[Philippe Leuckx, La Cause littéraire, 05.09.2019]
 « […] Jour tranquille à Vézelay est une belle mécanique stylée de rencontres insolites dans un cadre d’été. Ce disciple
 d’Echenoz et de Toussaint aime jouer avec les possibilités narratives mais surtout une langue précise, très soignée,
 tient registre des secousses, des sensations, des sursauts d’émois et d’humeurs. Si une narration narquoise relate faits
 et gestes, l’humour n’est jamais loin ni le sarcasme ni l’âpre analyse psychologique. […] »
 
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