[P.H. et C.A., Les Notes, fév. 2025]

« De part et d’autre du solstice d’été, soit exactement pendant vingt et un jours avant et vingt et un jours après, le narrateur tient le journal de son jardin. Il semblerait bien que ce soit Xavier Gardette lui-même qui jardine ! Sa chaumine nivernaise, une maison de famille qu’il fréquente depuis l’enfance, est située près de la rivière. Murmures d’eau, chants d’oiseaux, bruissements du vent dans les feuilles, et parfois ronflements d’un tracteur voisin l’accompagnent dans ses menus travaux, sécateur ou arrosoir à la main. Menus travaux qui nécessitent pourtant une attention de tous les instants, la nature ayant un goût prononcé pour les incartades. Notre auteur-jardinier […] devise avec légèreté du temps qui passe et du temps qu’il fait, égrène ça et là des mots de Verlaine, Sempé, Hugo, se réjouit du minuscule et de l’imprévisible. Ce sont des brassées de couleurs, des senteurs, de la fantaisie, de la simplicité et beaucoup d’humour rassemblés en moins de cent pages. »

[Marlène Deschamps, Brèves, déc. 2024] « Ce petit livre […] aborde à travers cette “saison” au jardin tout ce qui embellit la vie de modeste jardinière. Les tourterelles y tiennent la place qu'elles méritent avec leurs qualités et leurs nombreux défauts, le constat d'une fréquentation régulière. Comme celle du merle moqueur. De plus le jardin   incite aux recherches lexicales, aux citations de Stendhal, de Camus, de Colette, de Verlaine et de bien d'autres encore. Il incline aussi, comme chez l'ami La Fontaine, à la réflexion philosophique. »