Augusta Amiel-Lapeyre, 1858-1944, a passé toute son existence à Villegailhenc, près de Carcassonne, auprès de son mari musicien, organiste, dans la grande batisse familiale qui subsiste encore dans ce village. Elle a eu trois enfants, Denys, auteur dramatique à succès entre les deux guerres, Pierre, esthète, écrivain et apiculteur, et Judette qui émigrera à Narbonne. Ses Pensées sauvages ont fait l’objet de quatre recueils successifs en 1912, 1923 et les deux derniers en 1925. Elle a pour le premier reçu le Prix Montyon en 1921. Francis Jammes dans sa préface du second l’évoquait ainsi : « Une femme possédée par le génie de ses pensées au fond d’un village de l’Aude. Elle est arrivée à cette haute production sans effort au cours d’une vie couleur de feuille d’automne. Les yeux grands ouverts sur le ciel intérieur. »
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