Augusta Amiel-Lapeyre, Pensées sauvages Un extrait du livre
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ISBN 978-2-913904-69-9 | 13,5 x 20 | 74 p.  |  3 photographies nb

Nous sommes dans un petit village de l’Aude, au tournant du XIXe et du XXe siècle. Discrètement, au crayon dans de tout petits carnets qui pouvaient être considérés comme concernant les tracas du ménage ou des listes d’emplettes, Augusta a 30 ans durant noté tout ce qui, bousculant son existence retirée, s’imposait à elle comme des clés de lecture de sa vie quotidienne. Ce faisant, elle a sensiblement débordé la pensée unique de son milieu, de son temps, de sa condition.

« Il y a dans ce petit livre, tout chargé qu’il est de pensée grave, de l’esprit, du sourire, presque de l’enjouement. On y rencontre aussi beaucoup d’observation triste, poignante même. […] Ce sont des puits de vérité qui s’ouvrent devant nous presque à chaque phrase. » — Extrait de la préface de Gabriel Aubray, premier recueil, 1912

« Les avares se croient généreux quand ils ont failli être justes. »
« Un esprit faux, quel son terrible il rend parfois aux oreilles du cœur. »
« Les clairvoyants ont pour ennemis naturels les imbéciles. »

« Qu’est la terre ? Un vaste jardin dans lequel, de distance en distance, une main divine a écrit ces mots : Ne dévastez rien, ne stationnez pas, traversez. »